Tout comme la feuille, le sirop d’érable est un emblème du Canada et ce n’est pas étonnant, car les provinces du Québec, de l’Ontario, du Manitoba, du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince Édouard et de la Nouvelle-Écosse produisent presque tout le sirop d’érable consommé dans le monde.
Au printemps, alors que le temps se réchauffe, on s’affaire dans toutes les érablières à récolter la sève qui monte en entaillant les érables. L’entaillage consiste à percer un petit trou dans l’arbre à peu près à hauteur de la taille et à y insérer un bec. Dans les grandes érablières, la sève qui s’écoule par les becs est acheminée par un réseau de tubulures en plastique vers des réservoirs de collecte situés près d’une cabane à sucre. La cabane à sucre abrite un évaporateur où l’on fait bouillir la sève jusqu’à ce qu’elle ait la consistance du sirop concentré, doré et sucré qui fait notre délice, surtout sur les crêpes !
Le saviez-vous ?
Il faut faire bouillir et évaporer environ 160 tasses (40 litres) de sève pour obtenir 4 tasses (1 litre) de sirop d’érable pur. C’est en faisant chauffer le sirop d’érable à divers degrés de température plus élevés que l’on obtient le beurre, le sucre, la tire ou les bonbons d’érable.
Le sirop d’érable est-il un produit de l’agriculture durable ?
Le sirop d’érable est pur et naturel, et les producteurs acéricoles doivent suivre des directives et obéir à des normes strictes établies par les associations provinciales et le gouvernement du Canada. Chaque année, les érables sont entaillés à un endroit légèrement différent de celui de l’année précédente afin de préserver la santé de l’arbre et la croissance durable des érablières.
Au Québec, les érablières participent à la préservation de l’environnement en compensant les émissions de carbone de 770 000 véhicules chaque année.
Infographic courtesy of Québec Maple Syrup Producers.